Si vous soutenez le fils cadet, tapez 1. Si vous soutenez le fils ainé, tapez 2.
Vous avez 7 minutes pour faire connaitre votre choix.
Vous pouvez envoyer SMS, mail, coup de fil au numéro qui ne s’affiche pas. L’appel est gratuit, pas de surtaxe. Vous pouvez même lever la main, si vous soutenez le fils cadet, ou si vous soutenez le fils ainé.
Après tout pourquoi pas ! Il n’y a pas au moins une soirée par semaine où il nous est proposé de voter pour soutenir tel ou tel candidat chanteur, ou danseur, ou cuisinier. Alors pourquoi pas pour l’un ou pour l’autre fils de la parabole.
Et la victoire revient au … au …
Bien sûr il y a l’avis du public, mais il y a aussi l’avis de ceux qui ont voté par correspondance, et il y a l’avis de ceux qui, depuis des siècles, méditent, contemplent, entrent dans le portrait que Jésus dresse de son Père par cette parabole. Aussi la victoire revient au Père. C’est d’ailleurs le titre donné à notre journée de pèlerinage sur les traces des saints de la Brie : « recevoir et vivre la miséricorde – miséricordieux comme le Père ».
On dit facilement de quelqu’un qu’il a l’esprit mauvais, tordu ou qu’il a un esprit lucide, brillant, de la présence d’esprit, etc…
Le langage courant nous dit que l’Esprit est là, tout proche de nous puisqu’il pénètre tout jusqu’à nos façons de parler. Pourtant l’Esprit nous échappe puisque nous avons bien du mal à en donner une définition. Nos souvenirs du catéchisme sont le plus souvent bien vagues et ce qu’on dit sur l’Esprit nous parait bien abstrait.
C’est déjà dire que derrière le visible se cache l’invisible. Dire que Dieu est Esprit, c'est donc affirmer qu’il est tout proche de nous en même temps qu’il nous échappe.
Primitivement, dans le langage de la Bible, l’Esprit c’est le vent, le souffle, la respiration comme signe de la vie. L’Esprit de Dieu, c’est l’Esprit créateur qui « planait sur les eaux » au début de la Genèse, celui qui maintient le monde dans l’existence.
« Qu’est-ce qui a changé depuis cinquante ans ? »
Il y a peu de temps un journal présentait une série de statistiques portant sur des objets fort divers. Cela allait du nombre des centenaires à celui des frigidaires en passant par celui des ordinateurs et des bacheliers. Il n’y avait pas de commentaires, mais de quoi réfléchir. Quel moteur à tous ces changements ? L’argent, la facilité, la volonté de puissance, le désir instinctif, le besoin de faire comme tout le monde ?
Or les lectures que nous venons d’entendre vont dans un tout autre sens :
. Étienne qui regarde vers le ciel et contemple les cieux ouverts et la gloire de Dieu.
. Jean, qui écoute la voix qui déclare : « voici que je viens sans tarder… Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin…
. Jésus qui prie les yeux tournés vers le ciel.
Chrétiens nous sommes invités à tourner nos yeux vers le ciel, non pas vers un avenir qui nous arracherait à la vie quotidienne, mais une réalité nouvelle. Jeudi, en la fête de l’Ascension, nous avons essayé de mieux comprendre ce qu’il fallait entendre par « ciel ».