Lors de la crucifixion du Christ (Jn 19,26.27), Jésus dit à Jean : « Voici ta mère » et à Marie : « Femme, voici ton fils » plaçant ainsi Marie comme Mère de l’Eglise et nous faisant entrer par la même occasion dans la famille de Dieu. Le Seigneur a donc donné à tous les hommes la Vierge Marie pour Mère spirituelle afin qu’elle intercède pour nous.
Nombreux sont les saints qui ont eu une dévotion toute particulière pour la Vierge Marie. En voici 3 exemples :
Sainte Mère Térésa :
Durant toute sa vie, Mère Térésa nous a encouragés à confier nos intentions de prières à la Vierge Marie et à nous efforcer à imiter ses vertus. Elle ne se rendait jamais dans un bidonville avant de mettre sa mission entre les mains de sa Mère du Ciel.
Un jour, un homme dit à Mère Térésa : « Je vous aime, votre travail, tout ce que je vois, mais il y a une chose que je ne comprends pas : La Vierge ? Vous êtes entièrement dévoué à elle. » Elle lui répondit : « Sans Marie, il n’y a pas Jésus – Sans mère, il n’y a pas d’enfant ».
Saint Padre Pio :
Dès son enfance, le Padre Pio se réfugiait à l’église de Pietrelcina pour rendre grâce et prier la Vierge Marie. Il avait constamment sur lui une photo d’elle.
Il disait se sentir plus proche du Seigneur en se tournant vers elle. Toute la vie et l’apostolat du Padre Pio se passa sous le regard maternel de la Vierge Bénie et le pouvoir de son intercession.
« Aimez la Vierge Marie et aidez les autres à l’aimer ! »
Saint Curé d’Ars :
Chaque samedi, le Curé d’Ars célébrait la messe dans sa chapelle en l’honneur de la Vierge Marie. Ces jours-là, les paroissiens étaient nombreux à assister à l’office. Le curé d’Ars distribuait autour de lui de nombreuses images de la Vierge pour faire grandir la dévotion personnelle pour notre Mère spirituelle.
«La Sainte Vierge est ma plus vieille affection. Je l’ai aimée avant de la connaître »
Comme ces trois saints, essayons nous aussi d’enrichir notre relation à la Vierge Marie. En ce mois de mai, accordons à notre Mère du Ciel un moment dans nos journée pour lui adresser une prière et lui demander sa protection maternelle.
Homélie du P. Pierre
L'évangile que nous lisons aujourd'hui nous indique comment Jésus se représente le monde, dans ses relations avec Dieu : lui-même est la "vigne", son Père "le vigneron", nous les hommes, "les sarments à porter du fruit, beaucoup de fruit".
Jean le Baptiste, s'adressant à ceux qui s'avançaient vers lui pour recevoir le baptême, disait : "Produisez donc un fruit digne de la conversion" Mt 3, 8. D'après les lois de la nature, le fruit est toujours produit par un arbre. Les fruits comestibles, utiles pour la gloire de Dieu et la vie des hommes, sont produits par de bons arbres. Alors le baptiste met en garde : "Tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu" Mt 3, 10. Seule la vie de conversion des hommes les assimilé aux arbres qui portent de bons fruits.
Jésus viendra reprendre cet enseignement en nous faisant comprendre que "chaque arbre se reconnaît à son fruit", il en donne même la précision : "Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri, jamais non plus un arbre qui pourri ne donne de bon fruit" Lc 6, 43- 44.
Mais aujourd'hui, Jésus le martèle : pour sue le sarment porte du fruit, il lui faut résolument se greffer sur la vigne
d'où il tirera sa sève : "Demeurez en moi" v. 4. Alors Jésus parle de deux types de sarments :
1) celui qui ne porte pas de fruit, il représente ceux qui manifestent l'indifférence vis-à-vis de Dieu, de la foi, de l'Eglise, et qui s'enferment dans les manques d'amour, de refus de pardonner, et de toutes attitudes qui éloignent de Dieu. Ceux-là, le "Père les enlève" v. 2
2) celui "qui porte du fruit, le Père le purifie en le taillant, pour qu'il en porte davantage"v.2. Puisque toutes ces opérations nous concernent, nous les hommes, ces purifications peuvent passer par quelque difficulté, épreuve, souffrance, dans lesquelles nous devons reconnaître notre croix, et qu'il nous faut affronter avec "endurance, patience et persévérance" Col 1, 11.