Homélie du P. Désiré

Chers amis, le symbole le plus fort de cette journée est le lavement des pieds. C'est un commandement du Seigneur, et c'est l'expression vivante de l'esprit de service qui doit animer les disciples du Maître. Cependant, le Jeudi Saint on commémore avant tout l'Institution de l'Eucharistie comme don de l'Amour ; mais aussi, on commémore l'Institution de l'un des Sacrements de l’offrande et de l’abandon total au Seigneur : le Sacrement de l'Ordre et du Service pour la vie des autres. Pour cette raison, nous voulons remercier le Seigneur pour tous les prêtres de notre diocèse de Meaux, en particulier ceux qui viennent de temps en temps rendre service dans cette abbaye, nous nous en souviendrons dans nos prières. Que le Seigneur les bénisse tous et les confirme au service de son Eglise et que le saint curé d'Ars, Saint Jean Marie Vianney les assiste dans leur ministère.

Historiquement, le lavement des pieds était une tâche d'esclave, un geste de déférence ou de considération exceptionnelle pour les invités. Mais, selon une citation littérale de l'Evangile de Jean que nous venons d'entendre, pour les disciples, le lavement des pieds est le moyen par lequel ils « ont part » avec leur Maître

Homélie du P. Désiré 

Frères et sœurs, c’est quoi le dimanche de Rameaux ?

La tradition biblique nous dit que six jours avant la fête de la Pâque juive, Jésus vient à Jérusalem. La foule l’acclame lors de son entrée dans la ville. Elle a tapissé le sol de manteaux et de rameaux verts, formant comme un chemin royal en son honneur. C’est en mémoire de ce jour que les catholiques portent des rameaux (de buis, d’olivier, de laurier ou de palmier, selon les régions). Ces rameaux, une fois bénis, initient la marche vers Pâques du peuple de Dieu à la suite du Christ.

Ce que nous célébrons aujourd’hui, est un mélange d’émotions contradictoires entre la joie contaminante de l’accueil de Jésus à son entrée à Jérusalem et la tristesse à l’annonce de sa passion et de sa mort dans cette même ville qui l’a accueillie triomphalement. Double ambiguïté de l’homme qui est à la fois capable du bon et du pire.

Peut-être, est-ce l’occasion pour nous de commencer à faire le bilan de notre carême. Mais aussi, à partir de l’accueil triomphale de Jésus à Jérusalem et de l’annonce de sa passion dans cette même ville, méditer sur l’ambiguïté de notre foi en Jésus. Car, combien de fois, notre croyance est restée des bouts de lèvres ?

Homélie du P. Désiré

« Déliez-le, et laissez-le aller. » (Jn 11, 44). Frères et sœurs, c’est avec cet ordre que le Christ, le Fils de Dieu ramène à la vie Lazare, le frère de Marie et de Marthe, les amis chez qui, il avait l’habitude d’aller.

J’ai un ami qui, lorsque nous voyons un film et qu’interviennent des scènes d’amour qui souvent n’ajoutent vraiment rien à l’intrigue du film, s'écrit toujours : « est-ce bien utile à l’intrigue » ? Comme cet ami, devant ce miracle qu’accomplit Jésus, à un moment où, selon les lectures que nous lisons ces jours, les scribes et les pharisiens cherchent à le tuer, devant ce miracle, disais-je, on a envie de lui demander était-ce vraiment utile ? Saint Jean nous dit que « Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui » (Jn 11, 45). Pourtant, aveuglés par la jalousie, à la suite de ce miracle où Jésus s’est trop fait remarquer, les grands prêtres et les pharisiens décidèrent de le faire mourir. C’est donc, ce miracle qui condamne définitivement Jésus à la route de la Pâques éternelle.

En route vers Pâques, nous sommes appelés durant le temps de Carême à revivre avec le Christ l’intimité de Dieu qui ne l’a jamais abandonné. Oui ! Le carême est construit comme un chemin, nous parlons d’ailleurs d’une montée vers Pâques ; sur cette montée, on commence par la petite marche qui est l’entrée en Carême avec la réception des cendres le mercredi du même nom. Ensuite, intervient l’appel décisif des catéchumènes qui est immédiatement suivi par les trois scrutins avant que n’intervienne le dimanche des rameaux qui marque le début de la semaine sainte ; ce dimanche-là, Jésus, le Messie est acclamé par la foule à Jérusalem. Le Jeudi saint, on célèbre la Cène qui constitue le dernier repas de Jésus avec ses disciples et l’instauration de l’Eucharistie. Le vendredi saint, intervient la crucifixion et la mise à mort de Jésus. Alors que le samedi saint, tout semble dépeuplé, voilà que la nuit de samedi à dimanche nous célébrons la résurrection avec le baptême des catéchumènes. C’est dans ce contexte que nous accueillons aujourd’hui le groupe de préparation à la première communion de Mitry-Mory. Nous saluons aussi au passage les Guides-aînées Notre Dame de Paris et celles de St Sulpice qui ont campé dans les environs. Merci de rehausser de votre présence notre petite communauté.

Abbaye
Notre Dame de
Jouarre
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